Et après?

Je viens de tomber sur un blog où la personne écrit des textes tellement.. tellement vrai. Pour moi en tout cas. Elle (ou il) dit ce que je n'arrive pas à dire. Elle dit la vériter et en plus c'est beau. 
Moi quand j'dis ce que je pense ça donne rien. Juste un journal intime d'une fille paumée, pourtant ça sonne tellement bien dans ma tête. Mais quand j'écris il n'y a plus rien, il n'y a plus cette impression de lire ma vie, de ne plus essayer de comprendre les mots, on se laisse embarquer par les lettres, tout à de sens et en même temps pas du tout. Je veux que les gens se retrouvent dans ce que j'écris, comme je me retrouve dans ce que cette personne écrit sur son blog. Ou non... Je ne veux pas que les gens se retrouvent dans mes textes, c'est mes textes après tout. Je veux pouvoir écrire pour moi, ou pour la personne que je croit être. Voilà l'un de mes priincipaux problèmes je pense, je n'arrive pas à écrire sur un sujet bien précis, mon esprit diverge vers tellement de direction à la fois. 
J'suis juste peut être pas à la hauteur. Je sais qu'il ne faut pas se rabaisser mais qu'est-ce que vous voulez? Quand on pas d'autre choix.. Et puis merde! Ca vous fait quoi si je passe mon temps à me rabaisser, vous ne me voyer même pas, personne ne voit personne. On croise des inconnus à longueur de journée et on ne s'interresse à eux à peine 1 secondes. Les seules à qui on prête plus d'attention sont les gens "différents" mais ça veut dire quoi différents? Au dernière nouvelle on est tous humains, on vit tous sur la même terre et on est tous dans la même merde! Alors maintenant, dites, c'est quoi être différents? C'est avoir des cheveux bleus? Ou des tatouages? Mais ce n'est ni votre corps ni votre vie arrêter un peu de vous occupez de la vie des autres. 
Oh et mis à part les inconnus il y a l'entourage que ce soit les amis ou la famille. La famille... ces personnes que vous voyez plus ou moins souvent pour diverses occasions comme les anniversaires ou le nouvel an. Ces personnes qui même s'ils ont le même sang qui coule dans les veines ne s'empêchent pas de ce plantait des couteaux dans le dos. Et les amis! Ah les amis, des personnes avec qui ont "s'entend bien", c'est juste des gens aussi paumés que nous avec qui on s'empêche de couler, on s'entraide. Jusqu'au jour où ce sera cet ami qui vous fera couler, il appuiera encore et encore sur votre tête pour être sûr que vous buviez bien la tasse... On croit être bien entouré mais personne ne connait réellement personne. On porte tous des masques. Certains, plus lucides que les autres, s'en rendent compte mais n'y prête guère attention. Parce qu'il faut bien rester dans le rang.

"Les yeux gonflés, le nez irrité, encore une soirée de gâcher."

 - j'écrirais dessus demain, je suis a bout de force, j'ai juste envie de tout plaquer et de partir loin, tellement loin. -

Aujourd'hui j'ai eu 7 heures de cours au lieu de 4 (pour rattraper le "prolongement" des vacances...). Au début j'était stressé, il me faut toujours une pause dans ma semaine, sinon, je pète vraiment un cable. Mais en faite ça était. Mis à part le faite d'avoir attendu 10 minutes dans le froid l'arrivé d'un ami, ça était. J'ai eu 2 heures de cours avec ma meilleure amie (je vais l'appeler L, ce sera plus simple, surtout que j'ai quatres meilleures amies) et un ami (enfin... celui que j'aime ^^) . Enfin, on a bien rit, je me sens bien avec eux. Ensuite les 2 pires heures de la journée (Histoire et Allemand) mais là aussi ça était, à mon grand étonnement, on a eu un contrôle en histoire et malgré le peu de temps que j'ai passé à réviser, je pense que je ne me suis pas mal débrouillé :-)
Pour l'allemand, c'est passé assez vite, malgré la mauvaise humeur permanente de la professeur... Ensuite à la cantine on a passer un bon midi, tous ensemble, comme avant. On a encore rigoler comme des enfants, et puis on a parler a coeur ouvert aussi. C'était vraiment bien de pouvoir rigoler tous ensemble, ça faisait longtemps, vraiment.
Après la cantine, j'ai eu maths, j'aime bien les maths. Pas les maths en elles-mêmes mais les cours: la professeur est assez sympa et elle me laisse dessiner quand j'ai fini mes exercices, j'aime vraiment dessiner en maths! Mais après les maths, j'avais.... 2 heures de sport! Youpi.. (je fais rugby)
Le rugby, en général, c'est pas mon fort. Je suis une trouillarde, donc voir des gens me foncés dessus, j'avoue que ça me fait peur. Mais là on a fait des matchs (2 équipes mixte): au début je flippais vraiment, les garçons de mon collège sont des violents! :-) Mais au bout d'un moment je m'y suis mit vraiment, et ça m'a plus, malgré les quelques coups que je me suis pris, ça m'a réellement fait du bien. C'est un sport qui défoule bien! En plus le prof m'a même dit que je jouer bien, ce qui m'a vraiment étonné!! :o Ensuite, pendant la deuxième heure, l'on a fait plusieurs maths avec 2 équipes filles et 2 équipes garçons: les matchs était filles contre filles et l'autre garçons contre garçons. Et pendant notre match, celui des filles, il nous en manqué une par rapport à l'autre équipe alors le prof est venue avec nous. Et pendant ces matchs le principe n'était pas de marqué des points mais surtout de faire des passes: ce qu'on a bien réussi après quelques minutes "d'entrainement". Même le prof nous complimenter tout le temps! Et on a démonté l'autre équipe :-D
Donc, en résumé c'était une assez bonne journée. Bon.. j'ai quelques séquelles physique et.. je sais pas comment on dit, euh.. vestimentaire? (enfin, mon jogging est surement foutu quoi) Mais j'avais vraiment besoin de me défouler sur quelqu'un! Et demain on remet ça! 
Bon quand je dis que c'était une bonne journée, pour l'instant ça se passe bien, mais je n'ai pas encore vu mes parents ni mangé avec eux, ce qui est - souvent - une source de conflit. Si je ne mange pas de viande un soir -> je suis végétarienne, si je ne mange pas beaucoup -> je grignote trop, si je ne parle pas ou que je ne leur sourit pas en permanence -> je suis malade ou il y a quelque chose qui ne va pas... -.-' Faut toujours être comme ils le veulent , eux. C'est vraiment lourd. Je veux dire... j'ai le droit de ne pas vouloir manger de viande, non? Ou de ne pas avoir faim, parce qu'on me répète sans arrête que je suis grosse, ou même de ne pas leur sourire? Je doit bien pouvoir faire ça! Et lorsque qu'ils me demandent si quelque chose ne va pas, aha, j'aimerai tellement tout leur jeter à la tête, tout leur dire, qu'ils culpabilisent bien, et peut-être, je dis bien peut-être que cette fois ils me laisseront tranquille!... Ils me mettent déjà de mauvaise humeur avant le repas x) En plus dès que je mange trop, je suis une gouinffre (je ne sais pas comment cela s'écrit...), si je ne mange pas beaucoup c'est que j'ai grignoter juste avant: ce qui est JAMAIS le cas! Je goûte, certe, mais 4 heures avant, ce qui - à mon avis - est dans la limite du raisonnable. Des reproches, encore des reproches... 

"Pourquoi tout le monde ment ?"

Je crois que je suis amoureuse... et ça me fait peur. Je sais que tout le monde dit que c'est beau l'amour et tout le tralala mais non, non! Je ne tombe jamais amoureuse la première, c'est un faite. Enfin jusqu'à aujourd'hui. Je comprends pas, en même temps je le sentait venir. Mais voilà c'est trop tard. Ce garçon là, aha, si j'avais su qu'un jour je retomberai amoureuse de lui, quelle blague! A quelques mois près on aurait pu être ensemble, on aurait peut-être fait un beau couple, ou on se serait entre-tuer, mais au moins au aurait était ensemble... Maintenant j'ai plus aucune chance, c'est peut-être mieux ainsi. Il a tourner la page, il est amoureux d'elle maintenant. Faut avouer qu'elle est carrément mieux que moi, en faite toutes ces filles sont mieux que moi. Mais elle, elle est belle, gentile, elle rigole à ses blagues. Ils feraient un merveilleux couple ensemble! Tout le monde le dit en plus... Alors putain qu'ils sortent ensemble, qu'ils soient heureux et tout l'bordel qui va avec! ... Ok, j'ai plus de doute je suis amoureuse. Fait chier, moi qui croyait être "immuniser" contre ces conneries! 

Je ne veux y retourner demain!!!!! Revoir leur sourires et leurs complicité, bande de connards allez être heureux loin de moi et laissez moi pourrir toute seule dans mon coin. Mais non, lui fallait qu'il se ramène avec son sourire de merde, ses blagues de merde.. Fallait aussi que ma soeur le trouve mignon et qu'elle me demande si on est ensemble, vas-y achèvez moi maintenant, qu'on en finisse! Mais non, hein, faut que ça persiste! Je suis sûr y a des gens là-haut ou je ne sais où qui rigole bien de nos malheurs, c'est drôle hein!... Je suis fatiguée, tellement fatiguée, pas seulement physiquement mais aussi mentalement. J'ai l'impression que mon cerveau va exploser, littéralement. J'ai plus envie de rien, tout ce qui m'intéresser avant et dépourvu de sens maintenant. J'ai envie de pleurer tout le temps, à chaque remarque que l'on me fait, alors que je m'était forgé une belle et solide carapace, je pensé être tranquille mais non. 

Je suis la fille qui essaie d'être la pour tout le monde, enfin qui essaie. Mais, pourquoi, pourquoi personne ne voit comment je me sens réellement? Pourquoi aucune de mes connaissances ne tombent sur ce blog et me reconnaisse? Je veux juste qu'on m'accorde un peu d'importance, qu'IL m'en accorde... J'ai tellement l'impression d'être devenue invisible à ses yeux depuis qu'ils passent tout leurs temps ensemble. 

Et si ça ne suffisait pas, il fallait que notre groupe ce divise en 2 "clans" trop cool! Déjà que l'on se voit 1 midi sur 4 tous ensemble, fallait qu'ils nous laissent totalement à l'écart. Je suis pas contre le faite qu'ils ai leurs délires à eux mais, le faite qu'ils se barrent carrément sans nous, so cool! -.- Bref.. c'était pas une super journée en plus ma m-a est pas super bien alors je suis pas super bien nous plus. Et j'ai l'impression de ne pas la réconforter, j'ai juste l'impression d'être un boulet qui la fait chier tout le temps. C'est pas de sa faute ça me fait ça pour tout le monde. C'est plus fort que moi. 
Franchement j'essaie de lui redonner le sourire à fond, mais j'ai pas l'impression que ça marche... Je ne veux pas que mes amis soient tristes (on dirait une gamines de 4 ans comment je parle) je veux prendre toute leur tristesse et toutes leurs peurs et les prendres, comme ça je serai la seule triste de tous! Et eux, ils se sentiront mieux, tellement mieux... Si seulement ça pouvais marcher comme ça.

"Tu souris mais tu veux pleurer. Tu parle mais tu veux être en silence. Tu prétend être heureux mais tu ne l'es pas."

Demain j'ai un immense contrôle.. ah non, 2 en faite. Je devrais déjà être le nez dans mes cahiers à réviser, encore et encore pour que mes parents soient "fières"de moi. Mais non, je suis assise par terre à étaler ma vie sur internet, je devrais pas mais voilà, je le fait. J'en ai assez de parler aux gens qui ne m'écoute pas. J'en ai marre de tout, c'est cliché je sais, mais c'est comme ça. Je ne supporte plus les journées de cours, elles sont trop longues j'ai mal à la tête tous les soirs, j'ai mal au dos, et de voir leur tête à tous là... j'en peux plus! Je voudrais me reposer quelques temps, qu'on m'oublie complétement. Mais non! Il faut travailler, réviser, écrire, réfléchir! Alors qu'on sait tous très bien que demain on ne saura plus rien. Enfin, on le sait tous quoi! A quoi ça sert réellement tout ça? Tout le monde nous mets la pression comme quoi c'est super important, certains sont tellement stresser qu'ils en oublient de vivre, parfois même de se nourrir... Ouvrez les yeux putain! J'ai déjà penser à me tuer pour échapper à la pression permanente des études. C'est pas humain, on arrive à se concentrer, quoi, 1h sur 7. Alors à quoi ça sert, pourquoi continuer? Non, non, je ne sais pas ce que je veux faire plus tard ,je ferai surement des études générale, ce qui ne plairera surement pas à mes parents mais c'est ma vie après tout. De toute façon je  finirai surement au pole emploi comme tout le monde, ce sera les futures réunions d'anciens élèves, on se retrouvera tous là-bas à ce raconter nos vies merdiques, nos divorcent... Dans le meilleur des cas je ferai la pute alors bon. Si c'est pour finir sur les trottoir j'vois pas pourquoi je dois me péter les neurones à réviser pour de la merde. 

"Quoique tu fasse dans ta vie, il y aura toujours des gens pour te critiquer. Alors fait ce que tu veux."

Vous connaissez cette sensation? Celle où vous avez l'impression que votre bat si vite qu'il pourrais vous trouer la poitrine? Moi oui... Chaque soir. Avant dès que ça m'arrivais je me m'était tout de suite à pleurer, je ne me contrôler pas, ça couler sans que je puisse y faire quelque chose. Je pleurais tout les soirs, seule, dans ma chambre. C'est à ce moment là que j'ai commencer, ou que tout à vraiment commencer. La première fois que je me suis coupée? Cela devait être il y a environ 1 an... ou plus, ou moins. Je sais plus exactement, ça ne m'a pas vraiment marqué contrairement à ce que l'on pourrait croire. Non, pour moi c'était juste un soir comme les autres, j'était enfermé dans ma chambre, dans le noir le plus complet et je crois que je me suis calmée d'un coup, je suis allé dans la salle de bain prendre une de mes rasoirs jetable. Il m'a fallu un peu de temps pour le casser et récupérer les lames, mais j'en suis venue à bout. Je ne me souviens pas avoir était "terrorisée" ni avoir eu peur... Je me disais que ça ne pouvais pas être pire que ma souffrance actuelle (qui en faite n'était rien comparé à aujourd'hui). Alors j'ai posé la lame sur mon avant-bras et comme c'était la première fois, j'y suis allé un peu fort mais je pensée que ça saignerait plus. Après avoir fait la première coupure j'en ai fait 2-3 autres mais plus "doucement" cette fois-ci. J'ai saigner un peu mais, pour dire vrai, ça m'a réellement calmer. Je ne sais pas comment ça ce fait, que ce geste soit aussi "apaisant". Avant que je m'y mette je ne comprenais pas les gens qui le faisait, dans ma tête c'était trop facile, et puis je ne voyais pas en quoi ce faire mal pouvais nous soulager. Mais maintenant tout à changer, moi aussi. J'ai grandi.. un peu trop vite à mon goût mais voilà. 

C'est compliqué tout ce que je raconte... Mais j'arrive pas à être plus clair, j'écris comme ça me vient. Mes souvenirs ne sont pas dans le bons ordres et la plupart sont insignifiants mais ils ont leur parts d'importance dans ma vie. 

Le jour après que je me sois coupé pour la première fois, c'est là que j'ai eu peur. Peur que mes parents le voient, ou mes amis. Cela me faisait peur de me dire que quelqu'un pourrait enfin m'aider. Enfin, j'avais surtout peur de les décevoir, encore. Ils n'auraient surement pas compris de toute manière.

Hier soir, ma soeur était encore chez moi, (on dort dans le même lit quand elle est là) et j'ai vu des choses sur des réseaux sociaux qui parlaient de moi ou pas d'ailleurs. Enfin bref, on était donc au lit, elle sur son pc moi sur le miens et elle travailler. Elle travailler et moi je me battais comme pas possible pour rester calme et ne pas pleurer. Mes yeux me brûler et mon coeur s'emballait mais j'ai tenu bon. Mais quand elle a éteint la lumière j'ai fermé les yeux et j'ai fondu en larmes de mon côté. Elle n'a rien capté. En même temps ça m'arrangeait car si elle m'aurait vu mal je sais pas ce que j'aurai pu lui dire... Il c'est passé tellement de temps depuis qu'elle est partie. Et elle ne pourrait pas comprendre de toute manière. Bref. Et.. ce midi, ma meilleure amie m'a demandé si j'allais bien. D'habitude je n'ai pas de problème à mentir et dire que "oui" puisque pour la plupart des gens qui pausent cette question, la réponse ne les intéresse pas réellement. Mais là,c'était comme si elle savait que non... que non je ne vais pas bien. J'aurai tellement aimé lui dire que non, pleurer dans ces bras un bon coup et qu'elle me dise que tout iras bien. Mais non, "je vais bien", non je ne pleure jamais, je ne pense jamais à prendre des pillules pour être tranquille une bonne fois pour toutes... Non rien de tout ça, je t'assure. 
Je ne veux pas lui mentir. Non, je ne veux juste pas qu'elle me plaigne ou qu'elle me prenne en pitié. J'ai déjà tellement l'impression de me plaindre constamment ou de les gêner. Je ne veux pas qu'on ai pitier de moi, c'est tout.

«Quand on est heureux, on écoute la musique. Quand on est malheureux, on comprend les paroles.»