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Et après?
12 novembre 2013

«Garde le sourire quand ça ne va pas, cache ta tristesse quand rien ne va, refoule ta colère au plus profond de toi.»

Vous connaissez cette sensation? Celle où vous avez l'impression que votre bat si vite qu'il pourrais vous trouer la poitrine? Moi oui... Chaque soir. Avant dès que ça m'arrivais je me m'était tout de suite à pleurer, je ne me contrôler pas, ça couler sans que je puisse y faire quelque chose. Je pleurais tout les soirs, seule, dans ma chambre. C'est à ce moment là que j'ai commencer, ou que tout à vraiment commencer. La première fois que je me suis coupée? Cela devait être il y a environ 1 an... ou plus, ou moins. Je sais plus exactement, ça ne m'a pas vraiment marqué contrairement à ce que l'on pourrait croire. Non, pour moi c'était juste un soir comme les autres, j'était enfermé dans ma chambre, dans le noir le plus complet et je crois que je me suis calmée d'un coup, je suis allé dans la salle de bain prendre une de mes rasoirs jetable. Il m'a fallu un peu de temps pour le casser et récupérer les lames, mais j'en suis venue à bout. Je ne me souviens pas avoir était "terrorisée" ni avoir eu peur... Je me disais que ça ne pouvais pas être pire que ma souffrance actuelle (qui en faite n'était rien comparé à aujourd'hui). Alors j'ai posé la lame sur mon avant-bras et comme c'était la première fois, j'y suis allé un peu fort mais je pensée que ça saignerait plus. Après avoir fait la première coupure j'en ai fait 2-3 autres mais plus "doucement" cette fois-ci. J'ai saigner un peu mais, pour dire vrai, ça m'a réellement calmer. Je ne sais pas comment ça ce fait, que ce geste soit aussi "apaisant". Avant que je m'y mette je ne comprenais pas les gens qui le faisait, dans ma tête c'était trop facile, et puis je ne voyais pas en quoi ce faire mal pouvais nous soulager. Mais maintenant tout à changer, moi aussi. J'ai grandi.. un peu trop vite à mon goût mais voilà. 

C'est compliqué tout ce que je raconte... Mais j'arrive pas à être plus clair, j'écris comme ça me vient. Mes souvenirs ne sont pas dans le bons ordres et la plupart sont insignifiants mais ils ont leur parts d'importance dans ma vie. 

Le jour après que je me sois coupé pour la première fois, c'est là que j'ai eu peur. Peur que mes parents le voient, ou mes amis. Cela me faisait peur de me dire que quelqu'un pourrait enfin m'aider. Enfin, j'avais surtout peur de les décevoir, encore. Ils n'auraient surement pas compris de toute manière.

Hier soir, ma soeur était encore chez moi, (on dort dans le même lit quand elle est là) et j'ai vu des choses sur des réseaux sociaux qui parlaient de moi ou pas d'ailleurs. Enfin bref, on était donc au lit, elle sur son pc moi sur le miens et elle travailler. Elle travailler et moi je me battais comme pas possible pour rester calme et ne pas pleurer. Mes yeux me brûler et mon coeur s'emballait mais j'ai tenu bon. Mais quand elle a éteint la lumière j'ai fermé les yeux et j'ai fondu en larmes de mon côté. Elle n'a rien capté. En même temps ça m'arrangeait car si elle m'aurait vu mal je sais pas ce que j'aurai pu lui dire... Il c'est passé tellement de temps depuis qu'elle est partie. Et elle ne pourrait pas comprendre de toute manière. Bref. Et.. ce midi, ma meilleure amie m'a demandé si j'allais bien. D'habitude je n'ai pas de problème à mentir et dire que "oui" puisque pour la plupart des gens qui pausent cette question, la réponse ne les intéresse pas réellement. Mais là,c'était comme si elle savait que non... que non je ne vais pas bien. J'aurai tellement aimé lui dire que non, pleurer dans ces bras un bon coup et qu'elle me dise que tout iras bien. Mais non, "je vais bien", non je ne pleure jamais, je ne pense jamais à prendre des pillules pour être tranquille une bonne fois pour toutes... Non rien de tout ça, je t'assure. 
Je ne veux pas lui mentir. Non, je ne veux juste pas qu'elle me plaigne ou qu'elle me prenne en pitié. J'ai déjà tellement l'impression de me plaindre constamment ou de les gêner. Je ne veux pas qu'on ai pitier de moi, c'est tout.

«Quand on est heureux, on écoute la musique. Quand on est malheureux, on comprend les paroles.»

 

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